Création

Avant 1933, les services postaux de la commune étaient assurés par le bureau de Chaville. On n'est pas sans imaginer les difficultés multiples et les graves inconvénients que comportait un tel état de choses.
Dès 1931, le Conseil municipal avait demandé la création d'un bureau dans les locaux de l'ancienne mairie rendus disponibles. Ce qui lui avait été refusé par l'administration des P.T.T. par manque de crédits.
Ce n'est seulement que le 1er décembre 1933, après de multiples démarches, qu'un établissement de facteur-receveur était créé. Ce bureau n'était ouvert au public que de 11 heures à midi et de 15 heures à 18 heures, le facteur-receveur devant en effet assurer personnellement, aidé de deux facteurs, la distribution des lettres.

Le Conseil municipal demanda l'extension des heures d'ouverture du bureau et s'engagea obligatoirement à en supporter la dépense.
Les opérations postales devenaient si nombreuses qu'en très peu de temps une première, puis une deuxième guichetière et un facteur supplémentaire étaient adjoints.
Les locaux s'avérèrent très vite insuffisants, d'autant que le Centre d'aviation militaire, de près de 2.000 hommes, était desservi par notre bureau municipal. Le facteur-receveur demanda et obtint alors à être déchargé de la distribution des lettres afin de se consacrer à la gérance du bureau.
En 1935, la commune se trouvait dans l'obligation d'agrandir les locaux, mais les finances communales ne permettaient guère d'en faire supporter la charge aux contribuables.
Le maire obtint, fait sans précédent, la participation de l'administration des Postes.
Il peut apparaître "énorme" que des communes soient dans l'obligation de fournir aux P.T.T. les locaux nécessaires au fonctionnement de leurs services, mais la loi est ainsi faite et l'administration ne pouvait essayer que d'en atténuer les rigueurs. Elle y a réussi :
L'agrandissement du bureau fut décidé et réalisé comme on le voit aujourd'hui. Coût : 35.000 francs pour le budget communal.

Téléphone

Le téléphone fonctionne depuis 1933. Un projet d'automatique est sur le point d'être réalisé, mais là encore il est demandé à la commune un nouveau local pour y loger l'appareillage.
... etc. ..

 

Télégraphe

Le télégraphe était également assuré par Chaville et les télégrammes distribués moyennant une taxe dite "expresse" de 8 francs, sinon les télégrammes étaient acheminés vers le destinataire comme simple lettre entre Chaville et Vélizy. Pour parer à cette situation anormale et qui suscitait dans la population une émotion justifiée, le Conseil, dès 1933, décidait de faire mettre à la charge de la commune le salaire d'un porteur de dépêches. Après de nombreuses interventions, l'administration des P.T.T. a consenti à rémunérer à frais communs le porteur.

 

Boites aux lettres

Actuellement, huit boites aux lettres sont en services : une à Villacoublay, trois au Clos, quatre à Vélizy-Bas.
Leur répartition, ainsi que leur nombre insuffisant nous ont préoccupés également.
... etc. ...

 

 

Voici exposé la question postale qui fait partie de la gestion municipale et prend une place importante dans les soucis journaliers de vos élus.

Notes du Service de Presse de la Mairie - Décembre 1991 -

VELIZY-VILLACOUBLAY
LA POSTE